Titre original: ペルソナ4 the Animation
Studio: A.I.C ASTA
Éditeurs:
- Aniplex
- Kazé
Nombre d'épisodes: 25 + 1 OAV + 1 Film
Studio: A.I.C ASTA
Éditeurs:
- Aniplex
- Kazé
Nombre d'épisodes: 25 + 1 OAV + 1 Film
Réalisateur: Seiji Kishi
Scénariste: Yūko Kakihara
Character-designer original: Shigenori Soejima
Character-designer: Kazuaki Morita
Compositeur: Shōji Meguro
Chant: Yumi Kawamura
Scénariste: Yūko Kakihara
Character-designer original: Shigenori Soejima
Character-designer: Kazuaki Morita
Compositeur: Shōji Meguro
Chant: Yumi Kawamura
Lotus Juice
Shihoko Hirata
Première diffusion:
- 4 Octobre 2011
- 4 Octobre 2011 (simulcast)
- 4 Octobre 2011
- 4 Octobre 2011 (simulcast)
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Contexte
En 2011, la folie Persona 4 bat son plein, plus de trois ans après la sortie du jeu. La tentative de créer une série télévisée au scénario original fut un échec cuisant avec le mitigé Persona -trinity soul. Atlus fait alors une nouvelle tentative en transposant sur les petits écrans le dernier opus en date de la saga, à savoir Persona 4. Fait amusant, l'anime fut dévoilé à partir d'un teaser diffusé le 11 Avril 2011, soit la date exacte du début du jeu. Différents trailers ont suivi, présentés les jours de kidnapping des différents personnages dans le jeu.
Les 25 épisodes de la série retracent fidèlement le jeu jusqu'à sa fin classique. Le dernier épisode s'est conclut par un trailer annonçant une OAV dans le dixième et dernière DVD japonais, celui-ci étant en réalité l'épisode 26 qui adapte la véritable fin de l'histoire.
Le 6 Juin 2012 est sorti dans une poignée de salles japonaises Persona4 the Animation : The factor of hope. Ce film de 90 minutes est un récapitulatif de la série. Il fut aussi distribué dans les éditions limitées du dixième volume DVD et Blu-ray.
En France, la série fut annoncée tardivement parmi les simulcasts de la rentrée 2011 de Kazé. Et pourtant, ce sera la plus grosse réussite VOD pour Kazé, parmi les anime de la saison. Ainsi, une édition combo DVD & Blu-ray suivit dès Décembre 2012. Le vingt-sixième épisode ne fut pas diffusé en simulcast et sortit comme au Japon, directement en DVD. En revanche, le film The factor of hope n'est jamais sorti chez nous. Fin 2015, l'éditeur sort une intégrale de la série, mais celle-ci n'est qu'un repack des trois volumes unitaires, vendus des mois plus tôt.
Les 25 épisodes de la série retracent fidèlement le jeu jusqu'à sa fin classique. Le dernier épisode s'est conclut par un trailer annonçant une OAV dans le dixième et dernière DVD japonais, celui-ci étant en réalité l'épisode 26 qui adapte la véritable fin de l'histoire.
Le 6 Juin 2012 est sorti dans une poignée de salles japonaises Persona4 the Animation : The factor of hope. Ce film de 90 minutes est un récapitulatif de la série. Il fut aussi distribué dans les éditions limitées du dixième volume DVD et Blu-ray.
En France, la série fut annoncée tardivement parmi les simulcasts de la rentrée 2011 de Kazé. Et pourtant, ce sera la plus grosse réussite VOD pour Kazé, parmi les anime de la saison. Ainsi, une édition combo DVD & Blu-ray suivit dès Décembre 2012. Le vingt-sixième épisode ne fut pas diffusé en simulcast et sortit comme au Japon, directement en DVD. En revanche, le film The factor of hope n'est jamais sorti chez nous. Fin 2015, l'éditeur sort une intégrale de la série, mais celle-ci n'est qu'un repack des trois volumes unitaires, vendus des mois plus tôt.
Synopsis
L'histoire de Persona 4 the Animation est identique à celle du jeu d'origine, seuls des agencements de scénario diffèrent tandis que le protagoniste trouve un nom : Ren Amamiya.
Avril 2011, la jeune Yū Narukami se voit contraint d'emménager chez son oncle, dans la bourgade d'Inaba, à cause de ses parents partant à l'étranger pour leur travail. S'adaptant à sa nouvelle vie, notamment étudiante, Yū fait la connaissance de deux camarades de classe : Yōsuke Hanamura et Chie Stonaka. Cette dernière apprend au groupe l'existence de la "Mayonaka TV", un phénomène permettant à quiconque de voir apparaître le visage de son âme-sœur, dans l'écran d'un téléviseur éteint, un soir de pluie à minuit. La soir même, Yū s'essaie à la légende urbaine et se rend compte qu'il est capable de passer à travers le téléviseur. Rapportant ces évènements à ses deux compagnons dès le lendemain, le trio décide de tester ce phénomène par le biais d'un téléviseur géant, et ce passage à travers la télévision les fait atterrir dans un monde hostile où semblent vivre des monstres du nom de "Shadow". Alors qu'ils sont attaqués par l'une des créature, Yū éveille sa Persona, une entité issue de son inconscient lui permettant d'affronter ces Shadow. Mais ce que le trio va aussi découvrir, c'est que ce monde parallèle semble avoir un lien avec le meurtre ayant eu lieu à Inaba, celui d'une animatrice de télévision dont le corps fut retrouvé suspendu à une antenne TV...
Avril 2011, la jeune Yū Narukami se voit contraint d'emménager chez son oncle, dans la bourgade d'Inaba, à cause de ses parents partant à l'étranger pour leur travail. S'adaptant à sa nouvelle vie, notamment étudiante, Yū fait la connaissance de deux camarades de classe : Yōsuke Hanamura et Chie Stonaka. Cette dernière apprend au groupe l'existence de la "Mayonaka TV", un phénomène permettant à quiconque de voir apparaître le visage de son âme-sœur, dans l'écran d'un téléviseur éteint, un soir de pluie à minuit. La soir même, Yū s'essaie à la légende urbaine et se rend compte qu'il est capable de passer à travers le téléviseur. Rapportant ces évènements à ses deux compagnons dès le lendemain, le trio décide de tester ce phénomène par le biais d'un téléviseur géant, et ce passage à travers la télévision les fait atterrir dans un monde hostile où semblent vivre des monstres du nom de "Shadow". Alors qu'ils sont attaqués par l'une des créature, Yū éveille sa Persona, une entité issue de son inconscient lui permettant d'affronter ces Shadow. Mais ce que le trio va aussi découvrir, c'est que ce monde parallèle semble avoir un lien avec le meurtre ayant eu lieu à Inaba, celui d'une animatrice de télévision dont le corps fut retrouvé suspendu à une antenne TV...
L'adaptation
Retranscrire un jeu dépassant les 70 heures en un anime de 26 épisodes était chose difficile, mais le studio A.I.C ASTA a cherché bon compromis pour adapter le plus fidèlement possible Persona 4 et ses différentes mécaniques de gameplay. Ainsi, la série opte pour un schéma pertinent, à savoir un arc se concentrant sur un donjon, suivi d'un ou plusieurs épisodes transitoires prenant pour matériau d'origine un event du jeu, un l'un des liens sociaux à adapter. Ceci sur 26 épisodes, permettant de varier les plaisir et éviter la redondances. Gageons néanmoins que les sept derniers épisodes s'émancipent de tout instant "léger" en se focalisant sur les trois derniers donjons du jeu, ceux qui lancent l'histoire dans sa phase la plus passionnante. Aussi, gageons que la série, afin de confirmer la dimension légère et conviviale du soft, intègre beaucoup d'humour à ses épisodes, un burlesque plutôt réussi qui provoquera sans grand mal quelques fou-rires. Mais tout ceci sans jamais oublier d'être sérieux quand il le faut, et sans omettre les moments plus touchants des liens sociaux.
Parlons-en, de ces liens sociaux. Tous sont présents dans la série et généralement adaptés dans un seul épisode par personnage, en ce qui concerne les secondaires comme Kou Ichijô. Cela a contraint A.I.C ASTA a faire des choix, condenser un développement sur 10 niveaux en une vingtaine de minutes et conserver uniquement essentiel. Au final, on s'attache moins à ces personnages qui se révèlent véritablement anecdotiques, l'une des raisons qui font de ce P4A un complément au jeu vidéo plutôt qu'une œuvre permettant de découvrir l'histoire du jeu.
Concernant la phase RPG du soft, là était l'opération la plus complexe pour faire de Persona 4 une série animée. Car si l'histoire et l'univers du jeu se prétaient bien à l'animation japonaise, scénaristes et réalisateurs devaient prendre soin de ne trahir ni le jeu, ni le fan. Alors, la solution a été trouvé : Chaque donjon se retrace en un ou deux épisodes et se focalise essentiellement sur son boss, un choix judicieux tant s'attarder sur les pases de leveling n'auraient fait qu'entrainer la série sur une monotonie certaine.
Quand à l'aspect purement gameplay, comme les fusions de Personae, là aussi le compromis a été trouvé. A chaque lien social trouvé, Yû se dote d'une arcade, lui permettant alors d'invoquer une nouvelle entité. En associant plusieurs arcanes entre elles, une Persona plus puissante entre en scène, correspondant aux fusions de la Velvet Room. Le Lieu Saint d'Igor sert d'ailleurs, à chaque début d'épisode, d'introduire les nouvelles arcanes qui jouent un rôle clef dans les affrontements. Évidemment, comprendre la réelle valeur de ces caractéristiques requiert des connaissances du jeu, sans quoi le spectateur serait un peu largué.
Parlons-en, de ces liens sociaux. Tous sont présents dans la série et généralement adaptés dans un seul épisode par personnage, en ce qui concerne les secondaires comme Kou Ichijô. Cela a contraint A.I.C ASTA a faire des choix, condenser un développement sur 10 niveaux en une vingtaine de minutes et conserver uniquement essentiel. Au final, on s'attache moins à ces personnages qui se révèlent véritablement anecdotiques, l'une des raisons qui font de ce P4A un complément au jeu vidéo plutôt qu'une œuvre permettant de découvrir l'histoire du jeu.
Concernant la phase RPG du soft, là était l'opération la plus complexe pour faire de Persona 4 une série animée. Car si l'histoire et l'univers du jeu se prétaient bien à l'animation japonaise, scénaristes et réalisateurs devaient prendre soin de ne trahir ni le jeu, ni le fan. Alors, la solution a été trouvé : Chaque donjon se retrace en un ou deux épisodes et se focalise essentiellement sur son boss, un choix judicieux tant s'attarder sur les pases de leveling n'auraient fait qu'entrainer la série sur une monotonie certaine.
Quand à l'aspect purement gameplay, comme les fusions de Personae, là aussi le compromis a été trouvé. A chaque lien social trouvé, Yû se dote d'une arcade, lui permettant alors d'invoquer une nouvelle entité. En associant plusieurs arcanes entre elles, une Persona plus puissante entre en scène, correspondant aux fusions de la Velvet Room. Le Lieu Saint d'Igor sert d'ailleurs, à chaque début d'épisode, d'introduire les nouvelles arcanes qui jouent un rôle clef dans les affrontements. Évidemment, comprendre la réelle valeur de ces caractéristiques requiert des connaissances du jeu, sans quoi le spectateur serait un peu largué.
Graphismes et animation
Passser du jeu Persona 4 à son adaptation animée présentera certaines spécificités, notamment l'obligation d'accepter une esthétique qui tranche nettement avec celle du support original. A commencer par l'ambiance visuelle : exit la mise en couleur très vive, de manière à dépeindre un Inaba chaleureux et convivial, P4A optant pour une colorimétrie différente avec pas mal de jeux d'ombres. Le contraste vient aussi du character-design car si le travail de Shigenori Soejima est respecté, la refonte des apparentes des personnes par Kazuaki Morita aura de quoi surprendre dans un premier temps. Visuellement, P4A se montre donc différent de ce que Persona 4 proposait dans ses cinématiques et si certains considèrent ce choix d'adaptation comme un bémol, alors le studio A-1 Pictures aura peut-être vu juste en restant très fidèle à cette ambiance visuelle dans Persona 4 the Golden Animation.
Concernant l'animation, il faut d'abord savoir qu'AIC ASTA n'est pas un gros studio, et que son budget pour adapter Persona 4 semblait plutôt limité. Preuve en est certains problème de production rapportés par les animateurs Jun Arai et Toshiharu Murata, si bien que certains de leurs collègues ont quitté le projet après l'épisode 3 de la série.
Pourtant, la qualité de réalisation de P4A n'a rien de déplorable. Si les limites de l'animation démontrent un budget peu élevé, la série garde un certain rythme dans sa qualité, tandis que les scènes d'action se révèle correctement orchestrées et dynamiques. Par les nombreuses phases de vie quotidienne, AIC ASTA a pu faire les bonnes économies en termes d'animation, et se réserver pour les passages davantage cruciaux. En tout cas, le projet P4A leur a réussi, preuve en est la production des films Persona 3.
Concernant l'animation, il faut d'abord savoir qu'AIC ASTA n'est pas un gros studio, et que son budget pour adapter Persona 4 semblait plutôt limité. Preuve en est certains problème de production rapportés par les animateurs Jun Arai et Toshiharu Murata, si bien que certains de leurs collègues ont quitté le projet après l'épisode 3 de la série.
Pourtant, la qualité de réalisation de P4A n'a rien de déplorable. Si les limites de l'animation démontrent un budget peu élevé, la série garde un certain rythme dans sa qualité, tandis que les scènes d'action se révèle correctement orchestrées et dynamiques. Par les nombreuses phases de vie quotidienne, AIC ASTA a pu faire les bonnes économies en termes d'animation, et se réserver pour les passages davantage cruciaux. En tout cas, le projet P4A leur a réussi, preuve en est la production des films Persona 3.
Musiques
Avoir adoré la bande originale du jeu, c'est adorer celle de l'anime ! Nous retrouvons en effet de nombreuses pistes ayant servi pour le jeu, que ce soit les thèmes des donjons, où ceux de vie quotidienne, sans oublier Backside of the TV qui sert de thème au preview du prochain épisode. Mais les nouveaux thèmes sont aussi an rendez-vous, restant dans la même lignée que ceux du jeu. Nous retrouvons ainsi un "main theme" à l'intro très mystérieuse, s'orientant ensuite vers une mélodie plus pop, ou encore des chansons accentuant le mystère autour des évènements d'Inaba, ou renforçant tout simplement la convivialité de la bourgade. Nous retrouvons aussi quelques nouveaux thèmes chantés par Shihoko Hirata. La plus marquante à l'heure actuelle est Alone in this world, sorte d'hymne à la détresse de Yukiko qui fait un très bel effet au quatrième épisode. Mention spécial aussi à Determination qui apporte un certain aspect dramatique aux batailles.
La série se dote aussi de multiples génériques, souvent inédits. Pursuing my true self ou encore Burn my dread font office de génériques spéciaux, mais le reste laisse place à des compositions inédites mettant en vedette Shihoko Hirata, Yui Kawamura et Lotus Juice, deux artistes bien connus du monde de Persona. Au final, ce sont deux opening et deux ending principaux qui ponctuent la série. Yui Horie interprète spécialement un ending le temps de l'épisode 13 tandis que Shihoko Hirata nous gâte d'une chanson émouvante pour la famille Dôjiman, en guise d'ending de l'épisode 18. L'épisode 9 accueille pour la première fois True Story, la chanson de Rise, en guise d'opening. La piste sera reprise dans la monture The Golden et dans le second anime qui en découlera.
Les pistes de la bande musicale de P4A seront réparties sont d'abord réparties dans plusieurs disques inclus dans les éditions limitées des DVD et Blu-ray japonaises. Des années plus tard, le 11 avril 2018, une intégrale de l'OST des Persona 4 the Animation et Persona 4 the Golden Animation sera proposée.
La série se dote aussi de multiples génériques, souvent inédits. Pursuing my true self ou encore Burn my dread font office de génériques spéciaux, mais le reste laisse place à des compositions inédites mettant en vedette Shihoko Hirata, Yui Kawamura et Lotus Juice, deux artistes bien connus du monde de Persona. Au final, ce sont deux opening et deux ending principaux qui ponctuent la série. Yui Horie interprète spécialement un ending le temps de l'épisode 13 tandis que Shihoko Hirata nous gâte d'une chanson émouvante pour la famille Dôjiman, en guise d'ending de l'épisode 18. L'épisode 9 accueille pour la première fois True Story, la chanson de Rise, en guise d'opening. La piste sera reprise dans la monture The Golden et dans le second anime qui en découlera.
Les pistes de la bande musicale de P4A seront réparties sont d'abord réparties dans plusieurs disques inclus dans les éditions limitées des DVD et Blu-ray japonaises. Des années plus tard, le 11 avril 2018, une intégrale de l'OST des Persona 4 the Animation et Persona 4 the Golden Animation sera proposée.
Autour de la série
L'anime Persona 4 a confirmé la popularité du quatrième opus de la saga vidéoludique, et a globalement satisfait les fans du jeu. Ainsi, AIC ASTA et Aniplex ont mis un œuvre un programme, de manière à exploiter commercialement l'anime le mieux possible. Ainsi, si 25 épisodes étaient prévus initialement, un 26ème épisode fut officialisé sous forme d'OAV, pour une sortie avec le dernier volume DVD ou Blu-ray. Ce même volume accueillait, dans son édition limitée, Persona 4 the Animation : The Factor of Hope, un film à considérer comme une version très longue du dernier épisode, récapitulant aussi certains éléments de l'histoire.
Le film a même eu droit à une projection (limitée) en salles, au Japon. A cette occasion, le projet Persona 3 the Movie fut annoncé. Si les deux œuvres sont distinctes, c'est bien grâce au succès de P4A que P3M a pu voir le jour.
Le film a même eu droit à une projection (limitée) en salles, au Japon. A cette occasion, le projet Persona 3 the Movie fut annoncé. Si les deux œuvres sont distinctes, c'est bien grâce au succès de P4A que P3M a pu voir le jour.
Visuels promotionnels
La campagne promotionnelle de Persona 5 the Animation s'est construite autour de différents visuels clés, dévoilés en compte goutte en amont de la diffusion.
Trivia
- L'annonce de la série animée a eu lieu le 11 avril 2011, premier jour de jeu dans Persona 4.
- Pour gagner du temps, certains épisodes ont leurs crédits inclus directement sur l'image sur leurs versions TV. Les génériques ont été correctement ajoutés lors des sorties physiques DVD et Blu-ray. Cette pratique est loin d'être rare dans l'animation japonaise.
- Jun Arai, animateur sur la série, confiera que la production a été laborieuse et teintée de scandales. Plusieurs animateurs n'avaient toujours pas été payés au moment de la diffusion télévisée, et l'artiste a souhaité être retiré des crédits du second épisodes tant il le trouvait insatisfaisant.
- L'anime a été un franc succès commercial. L'édition limitée Blu-ray du premier volume s'est écoulée à plus de 26 000 copies. Les volumes suivant ont oscillé entre 15 000 et 18 000 unités, concernants les version limitées.
- Yū Narukami, le nom donné au protagoniste à l'occasion de l'anime, peut avoir des sens multiples. Le premier est phonétique : "Yū" peut être considéré comme le "you" anglais, "kami" la divinité et "naru" renvoie au verbe "devenir". Son nom peut ainsi signifier "devenir un dieu". Plus littéralement, dans les kanjis utilisés, "Yū" (悠) signifie la longueur par la distance ou la durée. "Naru" (鳴) renvoie globalement aux sons qui résonnent et se répendent. "Kami" (上) est marqué avec le kanji utilisé pour dire "au-dessus". Ces termes assemblés, Yū Narukami peut métaphoriquement signifier l'écho qui résonne au-dessus, une figure de style pour symboliser l'éclair, l'élément d'Izanagi.
- Si chaque nom donné aux héros de Persona sont officiels car validés par Atlus, celui de Yū Narukami semble davantage validé dans la saga puisqu'il sera réutilisé dans le diptyque Persona 4 Arena.
- La fin de la diffusion télévisée de l'anime correspond à la fin "normale" du jeu. La "vraie fin" est adaptée dans l'OAV qui fait office d'épisode 26, distribuée dans les DVD et Blu-ray et incluse dans le film The Factor of Hope.